Plateforme de Développement Social et Economique

 

 

« J'ai pris de l'énergie de ces jeunes »

 

 

Vendredi 18 mars 2011, deux jours après avoir présenté son rapport au Sénat sur les « années collèges dans les quartiers sensibles », Fabienne Keller, Sénatrice du Bas-Rhin, est venue à la Plateforme de Développement Social et Économique, basé à Strasbourg, pour exposé à nouveau ses travaux aux membres de l'association.

Secrétaire de la commission des finances, Membre de la commission des affaires européennes et secrétaire de la délégation sénatorial à la prospective, c'est dans le cadre de cette dernière fonction que Fabienne Keller à travaillé pendant 4 mois sur la situation des jeunes dans les quartiers et leurs années collèges.

 

« Cette étude de prospective couvre à la fois le temps scolaire, c'est-à-dire le collège pour cette tranche d'âge, et le temps non scolaire, dans la famille ou le quartier, pour tenter de répondre à cette question : quel futur à l'horizon 2025 pour ces jeunes adolescents ? »

 

 

Le soucis des jeunes dans les quartiers émane d'un problème social majeure auxquelles est confronté la France, celui du logement des familles nombreuses. Pour elle, nombre collégiens vivent dans des quartiers difficile car les famille sont obligés, faute de moyen et de trouver un logement au centre ville. Elle précise que le nombre de jeune dans les quartiers difficiles est deux fois plus important que la moyenne nationale.

Elle souligne aussi la difficulté que ces jeunes rencontre, comme leurs parents, dans la construction d'un projet de vie positif.

« il est important de connaître les évolutions possibles de cette génération des « années collèges » et de leurs quartiers pour pouvoir les anticiper ».

 

Pour Fabienne Keller, ces quartiers concentrent la fragilité économique et social de la France. Rien qu'à voir les statistiques, 28,8% des personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté (949 €/mois) contre 12% dans le reste du territoire. Le taux de chômage est lui aussi élevé: 18,6% contre 9,2% en moyenne en France.

 

Pour Keller ces jeunes manquent de repère. Les mamans, les anciens du quartier ne fréquentent plus les rues car il y règne une insécurité; les gens on peurs.

 

Néanmoins les jeunes des quartiers sont très mal connus et sont victimes aussi de préjugés très fort et de l'image médiatique négative véhiculer par les médias.

 

Pour Keller, les collèges assurent globalement leur mission dans ces quartiers.

« j'ai rencontré des enseignants jeunes et motivés ».

Mais les moyens mise en œuvre restent insuffisant.

 

Dans son rapport elle a exposé les différentes variables influent sur l'avenir du collégien et du quartier.

Les facteurs liés à la population (revenus des ménages, l'accès à l'emploi,..), les facteurs liés au cadre de vie (l'évolution du parc de logement, service publics, activités économiques,..), les facteurs de l'environnement social (l'insécurité, l'image, la santé,...), les facteurs liés à l'organisation des institutions scolaires et éducatives (l'offre scolaire, image des établissements, l'ambition de l'élève,..)

 

 

 

 

 

La Sénatrice à imaginer 3 scénarios possible pour le futur de ces jeunes collégiens.

 

Les premier est « les collégiens du Ghetto ».

Une spirale d'enfermement se met en place. Les service publics déserte le quartier. Les jeunes se place dans un monde d'échec scolaire et s'enfonce dans un sentiment d'exclusion social.

 

Les deuxiéme scénario: « les collégiens du Statu quo »

 

Un minimum est fait pour mettre en place les services publics afin de contenir l'explosion social. Les quartiers vieillissent et le chômage continu de toucher la majorité des personnes.

Les jeunes se sentent injustement mise à l'écart.

 

 

Le troisième scénario : « les collégiens des quartiers ordinaires »

 

c'est le scénario le plus favorable à l 'épanouissement de ces jeunes.

 

Les services publics sont abondant. Le quartier intègre le paysage de la ville grâce au projet de rénovation urbain.

 

 

C'est ainsi que la Sénatrice propose des leviers d'action pour éviter le scénario du pire.

Le premier levier est basé sur le travail de mémoire, et c'est dans le même carde que Fabienne Keller à proposé la création d'un manuel franco-africain », basé sur le modèle du manuel franco-allemand. Elle souligne l'importance de la relation à la religion, car aujourd'hui les jeunes sont de plus en plus intéressés par les religions qu'à l'époque.

Elle appui aussi sur le fait qu'il faut donner plus d'importance au jeunes adolescentes et les soutenir d'avantage.

L'emploi est, pour elle, un sujet prioritaire pour la socialisation de ces jeunes de quartier.

Un point important de sont études souligne la place qu'à les nouvelles technologies dans la vie des jeunes, elle parle de « génération Facebook »: « Les nouvelles technologies avec lesquelles vivent les jeunes (le portable et internet) doivent être mieux exploitées par le collège, car elles offrent de multiples opportunités »

elle finit par préciser qu'il faut préserver la santé physique( obésité, vaccination, addiction, état bucco-dentaire) et morale qui est en nette dégradation et aussi amplifier les travaux de rénovation urbaine pour leur offrir un cadre de vie meilleur.

 

 

En conclusion, Fabienne Keller pense qu'il faut que chaque acteur social local doit jouer un rôle dans l'amélioration de la vie des collégiens dans les quartiers et précise qu'il faut un chef de fil,; le maire.

 

« le collège joue un rôle déterminant dans la construction mentale et sociale de la

nouvelle jeunesse française. Mais elle doit être formée avec des méthodes qui s’adaptent aux nouvelles réalités de la société actuelle. »



02/05/2011
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